vendredi 27 septembre 2013

21 au 27/09 – Salvador de Bahia (Nordeste)

Salvador, on adore!
Enfin, Salvador a deux facettes... La première: merveilleuse, plaçant cette ville dans le top 3 des villes où je me verrai vivre. La deuxième: beaucoup moins dorée...
SALVADOR... LA VILLE «COUP DE COEUR»
Il y avait la recette à la Cariocaine pour avoir le moral au beau fixe. Laissez moi vous présenter maintenant la recette Bahianaise!
Un centre ville aux mille couleurs. Architectures préservées, façades arc-en-ciel. Chachoune et Clarouche au pays des merveilles!








La culture et les traditions afro brésiliennes sont particulièrement ancrées dans cette région. Il suffit d'errer dans les rues et sur les places la journée pour y voir les capoeiristes, percussionnistes, batucada, chanteurs, artisans, commerçants animer la ville. Les passants s'arrêtent, marchandent un peu, boivent de l'agua de coco, les touristes prennent des photos, les gens dansent. La musique retentit partout. L'atmosphère est chaleureuse et le soleil au rendez-vous.
















La mer ne nous quitte pas souvent depuis le début de ce voyage. Température de l'eau idéale, vagues, capoeiristes encore et toujours. On ne se lasse pas...















Le soir la ville garde son parfum de fête et s'anime encore plus. Pour moi, c'est l'idéal en terme de programmation! Puisque chaque soir on a eu le droit à des concerts de rue (samba reggae, afro, percu...) un festival en plein air, du forro, de la salsa... Comblée, comblée, comblée!!!!!
Feijoada à la guest

Festival da Primaveira


A Rio, on avait coché la case: cours de samba et découverte du forro. Ici, on ne pouvait pas partir sans essayer:
Un cours de danse afro brésilienne! Défouloir, prof exceptionnelle, énergie à revendre, percussionnistes pour nous accompagner. Une heure = - 5L de sueur! On a adoré, on en a du coup pris 3!
Un cours de capoeira! Dans un parc, le prof (Ademar) pour nous toutes seules. On a frôlé le claquage des adducteurs lors du mawashigari coup de pied circulaire, mais on a adoré aussi! Courbatuuuuures atroces le lendemain!



Salvador, douceur de vivre, oui, mais...
SALVADOR... LA VILLE «COUP AU COEUR»
On a tendance à voir les choses avec nos yeux ébahis de globe trotteuses émerveillées, mais l'envers du décor est moins réjouissant que ce qu'on voit au premier coup d'oeil.
Salvador c'est aussi la police à chaque coin de rue. La corruption, la pauvreté, la saleté. Les enfants qui mendient. Qui te scotchent la journée pour quelques Reis, que tu finis par donner. Les mêmes enfants de 7 ans qui ramassent les canettes et les déchets pour recevoir quelques sous des associations de recyclage. Et la tristesse de les revoir s'acheter du crack grâce à l'argent récolté. Les yeux vitreux de ce petit garçon qui le soir t’agresse parce-qu'il n'a pas eu sa dose...


Pour la première fois, peut-être la deuxième, de tout le voyage, on a senti l'insécurité, la vraie. La vulnérabilité. Ne pas être à sa place. On s'est retrouvées par hasard, et heureusement avec notre prof de capoeira très respecté, dans une favela. Celle de Rio était une blague à côté. Misère, drogues et violence se côtoient et tuent les familles qui y vivent.
C'est aussi ça la dure réalité de Salvador...



Nous partons ce soir en direction de Recife. Dernière escale Brésilienne pour ma part... Pas très envie de quitter ce pays de rêve.

Point info pour terminer:
Découverte de la caipiroska (caipirinha avec de la vodka et des fruits en morceaux dedans). Dééééélicieux! Ce qui nous a valu la petite phrase suivante «le problème avec ce genre de boisson c'est que ça se boit comme des p'tits pains...»!!!


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