Salvador,
on adore!
Enfin,
Salvador a deux facettes... La première: merveilleuse, plaçant
cette ville dans le top 3 des villes où je me verrai vivre. La
deuxième: beaucoup moins dorée...
SALVADOR...
LA VILLE «COUP DE COEUR»
Il
y avait la recette à la Cariocaine pour avoir le moral au beau fixe.
Laissez moi vous présenter maintenant la recette Bahianaise!
Un
centre ville aux mille couleurs. Architectures préservées, façades
arc-en-ciel. Chachoune et Clarouche au pays des merveilles!
La
culture et les traditions afro brésiliennes sont particulièrement
ancrées dans cette région. Il suffit d'errer dans les rues et sur
les places la journée pour y voir les capoeiristes,
percussionnistes, batucada, chanteurs, artisans, commerçants animer
la ville. Les passants s'arrêtent, marchandent un peu, boivent de
l'agua de coco, les touristes prennent des photos, les gens dansent.
La musique retentit partout. L'atmosphère est chaleureuse et le
soleil au rendez-vous.
La
mer ne nous quitte pas souvent depuis le début de ce voyage.
Température de l'eau idéale, vagues, capoeiristes encore et
toujours. On ne se lasse pas...
Le
soir la ville garde son parfum de fête et s'anime encore plus. Pour
moi, c'est l'idéal en terme de programmation! Puisque chaque soir on
a eu le droit à des concerts de rue (samba reggae, afro, percu...)
un festival en plein air, du forro, de la salsa... Comblée, comblée,
comblée!!!!!
A
Rio, on avait coché la case: cours de samba et découverte du forro.
Ici, on ne pouvait pas partir sans essayer:
Un
cours de danse afro brésilienne! Défouloir, prof exceptionnelle,
énergie à revendre, percussionnistes pour nous accompagner. Une
heure = - 5L de sueur! On a adoré, on en a du coup pris 3!
Un
cours de capoeira! Dans un parc, le prof (Ademar) pour nous toutes
seules. On a frôlé le claquage des adducteurs lors du mawashigari
coup de pied circulaire, mais on a adoré aussi! Courbatuuuuures
atroces le lendemain!
Salvador,
douceur de vivre, oui, mais...
SALVADOR...
LA VILLE «COUP AU COEUR»
On
a tendance à voir les choses avec nos yeux ébahis de globe
trotteuses émerveillées, mais l'envers du décor est moins
réjouissant que ce qu'on voit au premier coup d'oeil.
Salvador
c'est aussi la police à chaque coin de rue. La corruption, la
pauvreté, la saleté. Les enfants qui mendient. Qui te scotchent la
journée pour quelques Reis, que tu finis par donner. Les mêmes
enfants de 7 ans qui ramassent les canettes et les déchets pour
recevoir quelques sous des associations de recyclage. Et la tristesse
de les revoir s'acheter du crack grâce à l'argent récolté. Les
yeux vitreux de ce petit garçon qui le soir t’agresse parce-qu'il
n'a pas eu sa dose...
Pour
la première fois, peut-être la deuxième, de tout le voyage, on a
senti l'insécurité, la vraie. La vulnérabilité. Ne pas être à
sa place. On s'est retrouvées par hasard, et heureusement avec notre
prof de capoeira très respecté, dans une favela. Celle de Rio était
une blague à côté. Misère, drogues et violence se côtoient et
tuent les familles qui y vivent.
C'est
aussi ça la dure réalité de Salvador...
Nous
partons ce soir en direction de Recife. Dernière escale Brésilienne
pour ma part... Pas très envie de quitter ce pays de rêve.
Point
info pour terminer:
Découverte
de la caipiroska (caipirinha avec de la vodka et des fruits en
morceaux dedans). Dééééélicieux! Ce qui nous a valu la petite
phrase suivante «le problème avec ce genre de boisson c'est que ça
se boit comme des p'tits pains...»!!!
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